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[L’Express
de Madagascar, 10 septembre 2002]
Savez-vous où se trouve l’un des plus importants fonds
d’archives sur la musique malgache ? A l’Institut de musicologie
de Vienne où dorment 500 disques 45 tours, 150 disques 78 tours,
presque autant pour les 33 tours, auxquels s’ajoutent 1500 morceaux
enregistrés sur terrain et 350 ouvrages. Ces documents sont désormais
disponibles à Madagascar car le musicologue Autrichien August Schmidhofer
a pris l’initiative de les numériser afin qu’on puisse
les consulter à Madagascar. Ce, en coopération avec Herman
Huber de la société Online et Claude Razanajao de l’Université
de Montpellier III, la collaboration financière de la Commission
nationale de l’Unesco qui œuvre pour la sauvegarde du patrimoine
culturel, et à l’appui technique du ministère de la
Culture.
La collection numérisée est ainsi accessible par les nouvelles
technologies de l’information et de la communication (Ntic). Elle
est constituée à la fois d’éléments
sonores et écrits. Les chercheurs, les étudiants et les
amateurs de musique ont donc à leur disposition une mine d’information
allant de l’image d’un violoniste de 1622 aux enregistrements
de Mahaleo…Dans un deuxième temps, en vue d’enrichir
la collection, il est prévu de poursuivre l’opération
avec des établissements et des individus en possession de documents
similaires. Enfin, une troisième phase prévoit la création
d’un réseau d’échanges reposant sur les Ntic
afin de permettre aux chercheurs de musique d‘avoir accès
à la base de données.
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